Pour ceux qui aiment bien l'orthographe...

Jacques, qui étudie en informatique, songe à changer de domaine d'études : il n'en peut plus d'entendre les pseudospécialistes de son établissement d'enseignement postsecondaire parler, avec leurs chemises en poly-amide, de micro-ordinateurs, de microprocesseurs et de macroinstructions. Deux domaines complètement différents l'intéressent : la bioindustrie, fondée sur les biotechnologies, et l'imprimerie, plus particulièrement la photo-composition. Il a récemment regardé sur Internet une télé-conférence multilingue d'un expert en orientation professionnelle. Cet expert, d'origine néozélandaise et membre d'une archi-confrérie bien connue, a écrit une mono-graphie sur le problème pan-américain, voire international, de l'indécision professionnelle. Jacques a retenu de cette conférence qu'il devra faire preuve d'autodiscipline pour préparer son avenir.

À la veille de la trentaine, Benoît est en plein questionnement existenciel. Il travaille comme informatitien depuis six ans, mais cet emploi ne lui convient plus. Il n'en peut plus d'être constamment seul devant son écran d'ordinateur et il trouve la majorité de ses collègues trop silencieux, superficiels et prétencieux. Il a eu une discussion confidencielle à ce sujet avec la conseillère en ressources humaines de l'entreprise où il travaille, mais elle n'a pas vraiment fait preuve de compréhention à son égard; elle l'a plutôt regardé avec suspition. Depuis, il rêve tous les jours de donner sa démission et essaie d'imaginer l'expression de surprise qu'aura son patron lorsqu'il le fera. Il en est venu à la conclusion que la meilleure solution pour lui serait une réorientation de carrière. Il souhaite continuer de travailler dans le secteur terciaire, mais il choisirait une carrière qui lui permettrait d'avoir plus de contacts avec les gens, ce qui lui semble aujourd'hui essenciel. Il croit qu'il aimerait être diététitien ou optitien.